mardi 29 mars 2011

Ecotrail de Paris, 83km

Base de loisirs de St-Quentin-en-Yvelines. En ce samedi 26 mars 2011, à midi trente, je suis un coureur parmi 1800 autres coureurs massés derrière l’arche bleue qui matérialise le point de départ de la quatrième édition de l’Ecotrail. La présence de Sarah, Romain, Elodie et Flora, accompagnateurs et photographe officiels, me rendent l’attente moins angoissante. L’attente de quoi ? L’attente d’un ultra trail de 83 kilomètres, 10 heures de course à pied, 1500m de montées annoncés. La minute de silence à la mémoire des Japonais sinistrés, les applaudissements mérités aux nombreux bénévoles et les ultimes recommandations des organisateurs ne m’empêchent pas de m’interroger. Est-ce bien raisonnable ? Suis-je prêt ? Ai-je mangé suffisamment de pâtes et de riz ces derniers jours ? N’ai-je pas mésestimé ce que j’ai prévu d’emporter tant en liquide qu’en solide ? Mon équipe de suivi saura-t-elle trouver les points de ravitaillements et être prête à mon passage ?
La Team : Flora, Elo, Sarah et Romain

Assez de questions, les réponses sont évidentes : plus de 500 km d’entraînement depuis janvier, des pâtes ou du riz (voire les deux) à chaque repas depuis mardi, une équipe du crû munie d’un road book précis sont là pour me rassurer. Sauf pépin, duquel personne n’est à l’abri, je devrais pouvoir rallier le premier étage de la Tour Eiffel.




De la base de loisirs (km 0) à Buc (km 22)

Quelques secondes après avoir laissé partir une personne non voyante et son guide, le coup de feu est donné. Ma tendance naturelle et les conseils que j’ai pu glaner à droite et à gauche de mes différentes lectures sur ce trail me conduisent à adopter une allure tranquille sur cette première portion. Mon idée est de courir à 10 km/h jusqu’à Buc. Buc où le ravitaillement est placé dans une école ; Buc où Charles, que je n’ai pas vu depuis 18 mois, doit me rejoindre depuis Athis-Mons à vélo et retrouver Sarah et Romain, Elodie devant rentrer à Rambouillet coucher Flora !
On repasse par la case départ !

Les premiers kilomètres sont plats, vraiment plats. Une pause pipi s’impose et ce sont les canards de l’Etang de la base de loisirs de St-Quentin qui en paieront le prix… Le peloton est compact, dense, sur des sentiers peu larges. Pas grave, je n’ai pas l’intention de m’enflammer maintenant. Après un petit tour près des berges du lac, on repasse quasiment devant la ligne de départ et mon équipe, un peu surprise, est là. Les premiers encouragements sont déjà réconfortants.

Les premiers retours de mon Polar le sont tout autant : ma fréquence cardiaque est stable et, surtout, les relevés chronométriques que j’ai planifiés tous les cinq kilomètres me mettent en confiance. Je cours à 10 km/h précises ! Nous longeons de nombreuses pièces d’eau sur des sentiers très confortables. Plusieurs passages en milieu urbain, entre des barres d’immeubles et sur des passerelles rendent l’atmosphère assez surprenante. La plupart des gens que l’on croise montrent leur étonnement mais l’accueil, un peu distant, n’est pas hostile pour autant.


Quant aux parties « nature », elles ressemblent à l’idée que je m’en étais faite : de larges sentiers peu piégeux dans de belles forêts encore dénudées. Je prends quelques photos, je tiens mon rythme, j’accélère un peu dans les faux plats descendants, je ne m’enflamme pas dans les courtes montées et me voilà en vue de Buc. Ma seule crainte est maintenant de rater Sarah, Romain et Charles. Mais dans l’ultime descente de cette première étape, quelqu’un m’interpelle : « Samy ! » C’est Charles, à vélo, en casque. Je lui envoie un grand sourire. Il se colle à mes côtés et nous commençons à deviser, moi courant, lui roulant. Il a appelé ma sœur, tout va bien, ils m’attendent à l’école. Lui a eu peur de ne pas me reconnaître mais, de loin, il avoue avoir retrouvé mon « allure » et, malgré ma barbe (qui me vaudra plus loin des « allez Chabal ! »), m’a tout de suite remis. Depuis Athis-Mons, il a parcouru 37 km et m’attends depuis une bonne demi-heure. Je lui confie que je me sens bien et que j’ai l’impression d’en avoir sous la pédale.

Arrivée à Buc

Là-dessus, je franchis le premier point de contrôle. Cela fait 2h14’ que je cours ; je suis 953ème (mais je ne le sais pas !). Sarah et Romain se sont parfaitement bien placés pour me ravitailler. Je prends les gels, remplis ma poche à eau, mange un bout de cracker salé et bois beaucoup de St-Yorre. Il fait chaud et j’ai besoin de m’hydrater mais aussi de faire disparaître le goût de sucré qui commence à me saturer la bouche.

Romain, Sarah et Charles à Buc

Après avoir pris une photo de groupe, je laisse tout le monde là et repars pour la partie la plus longue : plus de 33 km sans ravitaillement, sans supporters et avec pour seul but celui de rallier Chaville sans y laisser toutes mes forces.

De Buc (km 22) à Chaville (km 56)

On nous avait prévenus. C’est d’abord la partie la plus longue. Elle est également la plus « accidentée ». Et sera celle qui me réservera une belle averse.

En repartant de Buc, je me sens aussi mal que possible. Mon sac est lourd. Les deux litres de boisson que j’emporte me pèsent deux tonnes. Le sac est inconfortable. Les jambes sont dures. Et le cardio s’emballe. Je ne comprends pas ce qui m’arrive. Le relief est moins roulant certes mais pas au point d’emballer la machine autant… J’essaie d’avaler un gel. Il passe mais c’est difficile. Il fait chaud, trop chaud et les premiers grondements de tonnerre se font entendre au loin. Je suis incapable d’en déterminer la provenance, nord, sud, est, ouest, le soleil est caché et les tours et détours dans les forêts franciliennes m’ont désorienté.

Les bosses se succèdent moins régulièrement que sur le profil de la course. Je reste scotché dans un peloton dont les coureurs se dépassent tous à tour de rôle.

Ma vitesse décroît franchement pour descendre aux environ de 8 minutes par kilomètre. Je ne souffre pas excessivement mais mes pieds me font mal et les genoux tirent…

L'Observatoire

Et il fait toujours aussi chaud. Encore quelques roulements de tonnerre et les premières gouttelettes tombent. Nous venons de passer le 40ème kilomètre. Il reste un marathon à courir. Une bagatelle !
A ce moment, quelque chose de miraculeux se déclenche. Mes douleurs disparaissent et je me mets à imprimer un rythme plus élevé que dans ces 15 derniers kilomètres. Le parcours n’est pourtant pas plus roulant. Je remarque un coureur qui me dépasse sur le plat, que je rattrape systématiquement dans les montées. On reste ainsi jusqu’à l’observatoire de Meudon, superbe bâtiment. A l’occasion d’un énième dépassement, je l’interpelle : « tu cours par à-coups toi ! » Il me réponds : « ah non, c’est toi, tu cours dans les montées… » C’est l’occasion : enfin un coureur avec qui discuter et avec lequel il semble possible de rester. C’est comme ça que nous traversons le parc de Meudon où un contrôle des équipements obligatoires, au kilomètre 48, est effectué à l’occasion du pointage. Les bénévoles vérifient que nous avons bien la frontale (je me rends alors compte qu’il est plus de 18h et que la nuit tombe), le brassard réfléchissant et la couverture de survie.

La formalité accomplie, je repars lentement pour attendre mon compagnon. Nous poursuivons la course sur un bon rythme. Notre sentiment est identique : nous avons bien l’impression de dépasser une flopée de coureurs et ne sommes rattrapés par quasiment personne. Que cette sensation est excitante !

Et, soudainement, l’averse redoutée nous tombe dessus. Il fallait s’y attendre, le tonnerre nous y avait préparés. La pluie est forte, très forte. En peu de temps, je suis rincé ! Je glisse à mon collègue : « j’enfile ma veste. » Je m’arrête sur le côté, sors la Salomon du sac et passe mon vêtement. Je me retrouve seul mais qu’importe les jambes répondent. Je continue de courir sans me poser de questions mais sans puiser trop dans les réserves.

La pluie persiste à tomber et a paradoxalement un effet revigorant sur mon métabolisme. Rien à dire, cela confirme que les conditions de chaleur ne sont pas faites pour moi. Je peux maintenant mieux me ravitailler et boire. L’averse se calme et une petite pluie fine la remplace. J'ai rangé mon appareil photo. Qu’importe, la température a sacrément diminué et c’est tant mieux. Quel bonheur de sentir que le corps répond à l’esprit et que la tête se reprend à rêver d’une fin de course moins difficile que ne l’ont été ces quinze bornes entre Buc et Meudon.

Huit kilomètres après Meudon, c’est le ravitaillement de Chaville. Chaville que l’on atteint après un long faux-plat montant. Et, toujours en jambes, c’est en courant et en dépassant nombre de coureurs que je retrouve enfin mes accompagnateurs. Romain me reconnaît au dernier moment. Il pensait me voir arriver en blanc, c’est en rouge que j’apparais. Il appelle Sarah et Kévin, qui les a rejoints. Je leur dis que je passe le pointage avant de faire la pause.

Une fois arrêté, nous discutons de la course. Je leur fais un topo sur cette portion. Kévin me dis que j’ai effectué une sacrée remontée. « Ah bon ? ». J’avais bien conscience de faire une belle seconde partie sur cette portion mais les chiffres en témoignent. Pointé au-delà de la 900ème place à Buc, Kévin m’annonce une moins-que-700ème-place à Meudon. Un coup de fil à notre mère, branchée sur Internet, vient enfoncer le clou. Je suis désormais aux alentours de la 590ème place. Je n’en reviens pas.


Ravitaillement

Il est 19h et j’ai mis 4h15 pour parcourir ces 34 km. Je refais le plein de liquide et de gels mais ne mange rien. Je ne veux surtout pas contrarier mon estomac, tout va bien !

De Chaville (km 56) à Sèvres (km 72)
Seize kilomètres entre ces deux points. En soi, 16 km, c’est quoi ? Une bonne séance de seuil ? Une petite sortie longue ? Eh bien pas sur l’Ecotrail. Sur l’Ecotrail, 16 km représentent un nouveau petit défi. Car courir 16 km après en avoir couvert 56 ce n’est pas rien. Ce n’est pas une séance de seuil ni une sortie longue. Ou alors c’est une sortie qui devient vraiment très longue.
En tout cas, après cinq minutes de pause, je reprends ma route, de nouveau seul. Quelques kilomètres dans les bois puis nous traversons Chaville. A ce moment, je suis interpelé par un coureur, derrière moi : « Tu as fait le trail des Citadelles ?
-         Oui.
-         Je suis Ariégeois. J’ai vu ton buff !
-         Ah oui. Moi je suis à Toulouse mais pas de la région.
-         Je connais le gars qui l’organise ce trail.
-         Ah ouais, c’est qui ?
-         Michel Arnaud.
-         Oui, je vois qui c’est, je l’ai croisé plusieurs fois sur les trails du challenge du sud-ouest. Le trail des Citadelles, j’y ai participé deux fois : sur le 20 km en 2009 et le 40 l’année dernière. Je voulais faire le 73 cette année, mais avec l’Ecotrail dans les pattes ce ne serait pas raisonnable.
-         Tu as raison, moi je l’ai fait quatre fois, chaque fois le 40. »

Et voilà donc que nous devisons sur les trails du sud-ouest, l’Ariège et les Pyrénées mais aussi la Saintélyon et du trail en général. L’entente est réciproque et c’est sans se concerter davantage que nous décidons de poursuivre la route ensemble. La plupart du temps nous courons. La nuit est déjà bien tombée et les nuages ajoutant à l’ambiance, il fait noir. Une à une, notre petit peloton grignote des places.
Mon Polar se met à sonner : « Ca veut dire que ta fréquence cardiaque est bonne ?
-         Non. Ca signifie que nous en sommes au 60ème km. »

Je lui explique que j’ai calé une alerte tous les 5 km.

Régulièrement nous enclenchons le mode marche afin de nous économiser des forces. Notre petite équipe est également efficace pour repérer les rubalises réfléchissantes. On ne s’égare pas. Les pièges n’étaient de toute façon pas là, mais au sol. Soudainement je bute contre une souche et m’affale de tout mon long. Pas d’ecchymoses ni de plaies, mais la douleur au bout des pieds est violente. Je tente de me dire que ce n’est que temporaire et essaie d’ignorer l’élancement que je ressens.

Et cela finit par disparaître. Preuve que tout va toujours bien sur cette partie. N’empêche, avec Matthieu (je saurais son nom à l’arrivée), nous subissons aussi quelques passages plus difficiles. Les quelques cotes, pourtant brèves, nous semblent de plus en plus infranchissables, nous apparaissent comme des murs.

Mon Polar bipe de nouveau. « 70ème kilomètre ?
-         Non, c’est le 65ème…
-         Pu#$@ù ! »

Le ravitaillement ne se rapproche jamais. Mais nous insistons. Nous essayons de courir le plus possible, sans nous enflammer mais en repoussant plus loin notre envie de nous remettre à marcher. Toujours quelques gouttes de pluie. Toujours aussi sombre. Paris ne nous tend pas encore ses bras alors que nous sommes à sa porte, dans le parc de Saint-Cloud. Mon Polar nous annonce le 70ème kilomètre. Encore deux bornes avant le ravitaillement. Soit un bon gros quart d’heure.

Et là, alors que nous perdons toute notion du temps et de distance, alors que nous pensions avoir encore un kilomètre à parcourir, le bruit d’un groupe électrogène nous met du baume au cœur ! C’est le ravitaillement tant attendu. Quand on y pense, quel paradoxe que ce soit un générateur d’électricité qui nous apporte la joie quand l’on court un éco-trail !

Je retrouve alors Sarah, Romain et Kévin. Romain shoote, Sarah ravitaille, Kévin donne les nouvelles : j’ai encore effectué une belle remontée au classement. Je me place aux environs de la 430ème place. C’est inespéré. Je leur raconte alors mon entente avec Matthieu qui est parti au niveau des stands pour se ravitailler. Et pendant que je recharge les batteries, ils me disent que ça n’a pas été facile pour eux d’atteindre ce point de ravitaillement dans le noir et qu’à un moment ils ont bien pensé ne pas être à l’heure pour me voir passer. Il est vrai qu’il y a beaucoup moins de public ici.

Dans l'attente du classement provisoire...

Il est plus de 21h à ce moment et je me débats dans cette épreuve depuis maintenant 8h34. Il reste 10 km à parcourir, les plus longs, les plus durs certainement. Je ne le sais pas, je ne suis jamais allé aussi loin. En tout cas, en repartant, je lance à mon équipe : « Bon bah rendez-vous à la Tour Eiffel maintenant ! » Les encouragements que je reçois en retour me donnent un surcroît d’énergie !

Du Parc de Saint-Cloud (km 73) au premier étage de la Tour Eiffel (km 83)

Je reprends donc la route. Au passage, je vois Matthieu affairé à un stand.
« Tu repars ?
-         Non, je dois encore remplir mon camel. Vas-y, bonne course !
-         Bonne fin de course à toi aussi. Je pense que tu vas me rattraper, tu es plus frais. »

Me voilà donc reparti seul avec en tête une détermination exacerbée. Depuis plus de trente kilomètres, je reprends un à un des coureurs sans me faire trop dépasser. J’ai réussi à courir et relancer davantage que d’autres. Je dois donc être capable de rallier cette satanée Dame de Fer dans de relatives bonnes conditions.

Mais la route vers la Tour est semée d’embûches. Dès la sortie du point de contrôle, je ne sais où il faut aller. Les piles de ma frontale sont faibles, j’aurais dû les changer avant le départ. Comme moi elles ont fait la Saintélyon mais contrairement à moi elles ne se sont pas rechargées !

Je vois un bénévole et lui demande le chemin, inquiet et brusquement. « C’est par où ? » L’enveloppe de la nuit est si sombre dans ce parc que j’ai peur de me perdre. Ce serait trop bête. Mais le bénévole me montre la voie. C’est en descente. Kévin m’avait prévenu et il avait raison. Je me mets en mode économie de foulée mais parviens à rattraper quelques concurrents. La sortie du parc est comme une délivrance. Enfin de la lumière, enfin du public. La fatigue, déjà bien envahissante, a fini par me gagner. La solitude est là également et ma foulée se contracte, se détériore, hoquète mais je ne marche toujours pas. Je reconnais là bien des lieux que j’ai déjà arpentés. Les trottoirs parisiens sont en terre ou pavés. Les quais n’ont rien d’urbain mais qu’importe. Chaque pas me rapproche de l’arrivée et j’ai beau marcher par moments, je cours, lentement la plupart du temps. Je ne fixe plus mon chrono. Je regarde droit devant, vers la Tour qui grandit minute après minute, lorsqu’elle ne disparaît pas derrière d’autres bâtiments.

De rares badauds m’encouragent mais point de foule en délire… La statue de la Liberté, l’île des Cygnes puis le parvis de la Tour. Enfin des spectateurs qui nous encouragent. J’allonge ma foulée, rattrape puis dépasse un coureur. Au pied du pilier, on me tâte le sac et on me donne un ticket pour monter les marches que j’attaque en courant. Un autre coureur que je dépasse me lance un « quelle forme ! ». Mais rapidement je reprends la marche. Deux autres concurrents sont juste devant mais je n’ai pas envie, pas la force, de les reprendre. Enfin l’arrivée, c’est fait, je passe en marchant.

9h56’57’’ de course. Je récupère mon tee-shirt finisher, d’un superbe rouge. J’enfile un verre de pepsi, un deuxième et là, le coureur avec qui j’ai parcouru quelques kilomètres vers Meudon me retrouve. Il a fini 2 minutes devant. Il est aussi de Toulouse ! Comme il dit, nous étions faits pour nous rencontrer. Puis Matthieu à son tour en termine. On se remercie mutuellement et on promet de se croiser un jour sur les sentiers ariégois.

A l'arrivée

Kévin, Sarah et Romain déboulent à ce moment ! Je ne pensais pas qu’ils pourraient monter jusqu’à l’arrivée. On s’embrasse, je les remercie de leur aide, ils me félicitent. Des photos, une petite bière et je me change. Pour repartir, on prendra… l’ascenseur !

L’aventure est terminée. Elle fut belle et se termine avec le sentiment d’avoir mené à bien un projet un peu inconnu en terrain connu.

Un grand merci à tous, et particulièrement à mes accompagnateurs sans lesquels je n’aurais pas pu faire aussi bien, à Charles pour être venu me voir passer à Buc, à tous ceux qui m’ont « suivi » sur le site live de la course, à ceux qui m’ont écrit (ils se reconnaîtront). J’ai reçu vos encouragements, ils m’ont porté.

Toute l'équipe !



Mon Ecotrail en chiffres
  • 83 kilomètres (plus ou moins…)
  • 1500 m de D+ (plus ou moins…)
  • 9h56’57’’ de course
  • 8,33 km/h de moyenne
  • 15 minutes de pause.
  • 10 gels plus ou moins bien avalés (2 anti-oxydants, 3 energix sucrés, 2 energix salés, 2 coups de fouet, 1 red tonic sprint air)
  • 5 litres de boisson énergétique et 1 litre de St-Yorre ingurgités
  • 1 chute à cause de la gravité mais sans gravité
  • Et un étage de Tour Eiffel gravi en 3’25’’ ! 

Quelques photos
 (Les photos sont de Sarah et moi. J'attends celles de Romain !)
 
Flora et son tonton

Concentré, mais souriant

Les derniers conseils de la Team

Quelle star !

Peu avant la gare de St-Quentin

Etang du Val-dOr
Charles me file un coup de main

St-Yorre, j'adore !

On reprend des forces

Et on discute un peu !

Quelques monotraces en montées...

...et en descente...

...et encore en montée.

L'arrivée à l'Observatoire de Meudon

L'Observatoire
Au-dessus de Paris
Tout va bien !

Qu'elle est belle, cette Tour !

Non ?
Mais si, mais si !
Yep !


Le profil du parcours




1 commentaire:

  1. Chouette descriptif de course, même si ça ne donne pas pour autant envie de le faire à ta place !!

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