lundi 28 février 2011

Bilan mensuel : février 2011

Bilan course à pied de ce mois de février :
  • 4 séances VMA : 2/02 (9,8 km), 7/02 (9,9 km), 16/02 (10 km), 28/02 (10,3 km)
  • 5 séances endurance : 1/02 (1h - 10,5 km), 9/02 (1h10 - 11,8 km), 15/02 (1h10 - 12,6 km), 23/02 (45' - 8,2 km), 27/02 (1h - 11,3 km)
  • 3 sorties seuil : 5/02 (40' + 3*9' R2' + RAC 10' - 14,6 km), 13/01 (40' + 4*9' R2' + RAC 10' - 17 km), 18/02 (30' + 3*8' R2' + RAC 10' - 13 km)
  • 2 sorties longues : 4/02 (Bruniquel - 2h04 - 18,4 km - 570m D+), 11/02 (Bruniquel - 2h04' - 19 km - 570m D+)
  • 1 sortie vélo : 1h57 (50,3 km - 250m D+)
  • Compétition : Trail des Gariottes (voir mon résumé par ailleurs)
    Total :
    • 16 sorties (dont une compétition et une sortie vélo)
    • 210 km (dont 34 en compétition) + 50,3 km de vélo
    • 17h24' d'entraînement, 3h18 de compétition, 1h57 de vélo soit 22h35'
    • 10,1 km/h en entraînement
    • 1650m D+ (càp)
      En résumé :

      Ce mois de février était celui de la montée en puissance. Je n'ai pas eu à me plaindre. J'ai pu effectuer toutes les sorties que j'ai prévues et ai participé à une compétition, le trail des Gariottes, 34 km, 500m D+ à Lalbenque. Il s'est très bien passé ; sans trop forcer je finis le circuit en 3h18 à la 8ème place sur 16 ! Je suis même 3ème sénior...
      Ce que je retiens de ce mois, c'est une amélioration sensible de mes temps et une baisse de ma fréquence cardiaque.
      Tout va bien.


      Pour mars :

      Evidemment, mars sera le mois de mon premier objectif de l'année, l'Ecotrail 80 km qui aura lieu le 26. En attendant, je participerai au Trail du massif de Fontfroide à Narbonne, 24 km et 800m D+, le 6 mars.
      Côté entraînement, toujours de la VMA et du seuil.
      A noter que je compte effectuer une grosse semaine d'entraînement du 7 au 14 (5 à 6 sorties prévues dont une longue sortie longue).

      mardi 22 février 2011

      Trail des Gariottes, 34 km 500m D+, Fontanes (Lalbenque, 46)

      Le trail des gariottes s'est couru à Fontanes, Lalbenque, dans le Lot, ce dimanche 20 février 2011.

      Alors, d'abord, une gariotte, qu'est-ce que c'est ? Selon le dictionnaire Wikipédia, il s'agit d'une d'une cabane de pierres sèches qui servait au vigneron, au pâtre ou au berger à se protéger des intempéries. Et quelle différence avec une cazelle ? Eh bien la cazelle, toujours selon le dictionnaire Wikipédia, serait une cabane de pierres sèches qui servait au vigneron, au pâtre ou au berger à se protéger des intempéries. Bref, aucune différence... Enfin, si l'on gratte un peu, on peut en trouver une : la gariotte est certes un abri mais un abri prenant appui sur une roche déjà présente dans le paysage ou tout autre cavité naturelle alors que la cazelle est une construction à part entière. De plus, l'entrée d'une gariotte serait des plus sommaires, constituée par une simple ouverture alors que la cazelle est quant à elle dotée d'un dispositif d'ouverture/fermeture plus élaboré (porte ou similaire).


      Cette parenthèse culturelle faite, comment s'est passée ma course ?

      Et bien ma foi pas trop mal pour une course qui ne figurait pas parmi mes priorités mais qui s'inscrivait davantage dans mon plan d'entraînement de l'Ecotrail. La semaine précédente fut en effet chargée au niveau entraînement avec une séance VMA, une séance d'endurance et une séance de seuil. Déjà 3h20 et 36 km dans les pattes. L'objectif de ma course était donc tourné vers une résistance à la durée et à une bonne tenue de ma vitesse.
      Au top départ je reste parmi les derniers du peloton composé principalement de coureurs du 10 km et du vétathlon, partis plus vite. Le tracé est roulant tantôt sur bitume, tantôt sur sentier, tantôt sur piste. De la boue aussi. Peu de relief mais de beaux paysages, notamment au niveau du lac de Lartigue (km 4,2).
      Peu avant le lieu-dit Méric (km 7,7), je me fais dépasser, en montée, par un coureur que je décide d'accrocher. Pas de problème, les jambes répondent et son rythme me convient bien, je décide alors de le suivre pensant qu'il court le trail court.
      Je boucle la première partie du parcours (km 10,8) en 1h pile et constate que le gars que je suis depuis maintenant 3 à 4 kilomètres continue. Je reste derrière lui, décidé à garder l'allure.
      Mais la suite est tout de même plus... solitaire. En effet, le faible nombre de concurrents sur le trail 34 km me conduit à parcourir les 23 km suivants seul ou presque. Bien que j'effectue toute la seconde partie de la course en compagnie de ce concurrent, nous ne discuterons quasiment jamais sauf au moment où, au niveau du 17ème kilomètre (lieu-dit Souques), je m'égare pour retrouver ensuite le bon tracé. Nous échangeons quelques mots, nous faisons dépasser par le dossard 101 au Pech des Places et quelques VTT mais repartons aussi si silencieux l'un que l'autre. N'empêche, c'est entre le 12è et le 25ème kilomètres que le parcours est le plus intéressant : quelques belles monotraces, de la boue qui colle, de beaux bois de chênes et un peu de dénivelé. Je garde mon rythme, redépasse le 101 qui semble piocher un peu, me ravitaille et prends quelques photos.
      Au ravitaillement (environ au 23ème kilomètre), les deux bénévoles nous disent que nous sommes bien propres comparativement à ceux qui sont passés avant. Je m'insurge. Comment ? Nous ne sommes pas premiers ? Eh bien non... Je retrouve mon sang-froid et leur dis que si nous ne sommes pas tombés c'est parce que nous sommes allés... moins vite. Je bois deux verres de coca, croque un carreau de chocolat et repars tranquillement vers Lalbenque.
      L'analyse préalable du profil de la course me fait me rappeler que les 4 derniers kilomètres sont très roulants, en légère descente. Effectivement une piste comme une autoroute nous conduit à l'arrivée. Je décide de tenir une vitesse rapide le plus longtemps possible, toujours derrière le même coureur, mon compagnon depuis le 7ème kilomètre.

      Bilan :
      Au bilan, je termine ces 34 km en 3h17'55", à quelques secondes de mon compagnon silencieux du jour (que je n'ai pas dépassé par respect puisque c'est lui qui a mené 90% du temps le tempo). Au général, je finis 8ème /16 concurrents. J'ai même la surprise de voir que je suis 3ème sénior ! C'est en quelque sorte mon premier podium.
      Je suis extrêmement satisfait de ma course. J'ai pu gérer sans difficulté le rythme. L'alimentation a été parfaite car j'ai très bien supporté les gels. Et surtout, j'ai couru ce trail à plus de 10 km/h pendant 3h18 malgré des sentiers souvent boueux ou glissants. Évidemment je n'en tire aucune conclusion hâtive quant à ma capacité à tenir une telle vitesse sur 80 km mais j'ai le sentiment que mon travail actif en VMA en janvier/février a payé.

      La carte du parcours :


      Le profil de la course :